jeudi 7 mai 2009

Santiago

Bonjour à tous !

Et voici un premier message, un peu long car il regroupe plusieurs événements. Pas de photos pour le moment, mais c’est dans les plans !

Voyage…
2h30 d’attente à Québec, 1h30 pour le Québec-Toronto, et puis nous voilà dans la ville Reine; là à peine le temps de trouver notre porte, trouver un cadeau à notre contact romano-québécoise à Santiago (pour l’histoire, c’est grâce à elle que l’on est au Chili; au final, le choix s’est porté sur une bouteille de Vodka à base de raisins), de boire une bière, de tomber dans une discussion avec un Hollandais qui lavait ses bottes avec sa bière (if it’s good for me, it’s good for my boot !), qui apparemment parle 4-5 langues et qui a des enfants en Europe et en Amérique du Sud (!) que c’est le temps d’embarquer… pour finalement avoir 1h de retard et d’attente dans l’avion.

Arrivée : pas grand-chose de spécial, si ce n’est que l’on est passé par un détecteur de chaleur (pour voir si l’on n’avait pas la grippe du bacon, comme dirait une amie de Québec).

Santiago…

L’appart ! un 4 et ½ + ½ (on a deux MINIS salles de bain). Pour les non initiés, un 4 et ½ au Québec constitue en deux chambres, une cuisine, un sallon et une salle de bain (le ½). Par contre, grande ville oblige tout est assez coquet (autre mot pour dire que c’est pas immense). Mais bon c’est assez pour deux, même si ma chambre est plus un placard sans étagère et avec un lit.

Notre exploration de la ville s’est résumée pour le moment à quelques coins :

Providencia : Notre quartier, la partie riche de la ville; ambassade, beaux hôtels, beaux apparts… le tout clôturé comme il se doit, sécurité oblige. Par contre, c’est tellement tranquille qu’y marcher c’est comme marcher à Montréal, même de nuit. Dans cette partie de la ville, le plus grand risque est qu’une main leste vienne piger dans les poches. Par contre je n’irais pas dans le Sud de Santiago la nuit.

Cerro San Cristobal : colline située en plein milieu de la ville et recouverte d’arbres, c’est un parc (beaucoup) plus grand que le Mont-Royal. On l’ a exploré par les chemins peu connus par les locaux eux-mêmes (peut-être parce que c’était vraiment hors des sentiers battus). Dans tous les cas, cela nous a permis de découvrir toutes sortes de trucs, dont un campement de sans-abris en plein milieu de la forêt.


El mercado : du poisson, des fruits de mer, du poisson et encore des fruits de mer ! Parmi les nombreux restos où (tradition locale oblige) les serveurs venaient presque nous chercher par la main, notre choix s’est porté sur une miniscule enclave au nombre assez réduit de chaises où mangeaient quelques locaux. Je ne peux que parafraser Richard pour décrire notre repas : « je n’ai jamais mangé autant de sortes de fruits de mer en un même plat ». En plus, on a eu le droit à la discussion avec le serveur tout le long du repas, et un petit shooter d’alcool à la menthe offert par la maison à la toute fin du repas !

À ceux qui s’étonnent du pourquoi on n’a pas pris de photos des plats ( ce que le serveur a lui aussi été étonné, que l’on ne prenne pas cela en souvenir), je répondrais la même chose qu’à ce moment là : es mejor en el estomago (c’est meilleur dans l’estomac !).

Vie de tous les jours...

L’eau chaude et l’eau froide, c’est deux factures différentes.

Du lait à 1 %, c’est du lait sans crème. Du lait à 31 %, c’est du lait normal.

Quand tu entres dans un café, assures-toi de vérifier les prix. Car là où il y a les meilleurs empanadas (sorte de pizza recourbée sur elle-même), c’est pas là où c’est le moins cher.

T’es occidental = t’es gringo = c’est certain que tu parles anglais (surtout pour les serveurs qui veulent t’attirer dans leur resto). Tu parles pas anglais, cela tombe bien car la majorité des chiliens non plus.

Ce qui est international : tu cherches le meilleur endroit pour quelque chose, demandes à un chauffeur de taxi.

Sortie nocturne…

Hier (mercredi) nous sommes allés dans un bar pour le lancement du troisième album d’un group de Rock latino très populaire actuellement (et qui s’est déclaré publiquement pour la campagne auquelle notre l’ONG travaille). C’était bien, si ce n’est qu’au Chili la cigarette est encore permise dans les bars. Et que le courant a sauté deux fois lors de la première chanson. Ce qui est encore pire quand tu performes en direct sur une radio nationale.

Pour le moment c’est tout, si ce n’est que l’on va essayer de convaincre pour qu’on nous laisse aller en Patagonie avec un spécialiste canadien de l’énergie au Chili. On croise les doigts !

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